Les origines du CCIF remontent à une réunion organisée en septembre 1998 par le Conseil de peinture, carrosserie et équipement de l’Association des industries de l’automobile. Cette réunion a attiré des carrossiers, assureurs, fournisseurs, formateurs, associations commerciales et fournisseurs de services de toutes les régions du pays. Trois questions stratégiques critiques à prendre en main à long terme ont été établies :
- la nécessité d’attirer et de retenir du personnel
- la formation et l’apprentissage
- l’image du secteur.
Lors de la réunion de septembre 1998, il était considéré qu’il fallait disposer d’une voix nationale et d’un catalyseur du changement pour faire face à ces questions critiques. Personne ne voulait mettre sur pied un organisme qui entrerait en concurrence avec des associations industrielles existantes ou qui ferait le même travail qu’elles. Il a plutôt été décidé de créer un forum pour faciliter le débat au sujet des questions et pour procurer à toutes les parties prenantes du secteur du pays – carrossiers, assureurs, fournisseurs, formateurs, fournisseurs de services et associations commerciales – la possibilité de participer.
Le CCIF est devenu cette voix nationale et ce catalyseur du changement, puisqu’il a obtenu le soutien et la participation des parties prenantes de l’industrie à l’échelle du pays. L’organisation de réunions du CCIF dans différentes provinces apporte le forum jusqu’aux gens et soutient le développement de relations entre des groupes provinciaux qui communiquaient très peu entre eux autrefois. Les participants du CCIF ont ainsi pu apprendre les uns des autres et reprendre les meilleures idées issues de toutes les régions du pays. Devenu le catalyseur et le promoteur de l’industrie, le CCIF entretient une excellente relation avec des organisations plus structurées comme l’Association des industries de l’automobile (fournisseurs et grossistes), le Réseau CARS (financé par le gouvernement fédéral pour soutenir les besoins en ressources humaines de l’industrie de la réparation automobile), I-CAR (formation technique) et les associations commerciales provinciales, c’est-à-dire toutes les organisations détenant le pouvoir et les ressources nécessaires pour donner suite aux recommandations et aux idées mises de l’avant par les participants du CCIF.
Depuis sa première réunion à Edmonton en 1999, le CCIF attire un nombre croissant d’intervenants qui viennent exprimer leurs opinions, se ressourcer et se motiver lors des débats et influer sur l’orientation des comités du CCIF. Certains professionnels du secteur peuvent y assister uniquement lorsque le CCIF tient des réunions dans leur province. Mais il existe un noyau de participants, incluant des carrossiers, qui assistent à toutes les réunions du CCIF pour apprendre comment fonctionne l’industrie dans différentes régions du pays, pour réseauter avec des dirigeants d’entreprises qu’ils ne pourraient sinon rencontrer et pour bâtir des liens avec certains des meilleurs professionnels au Canada. Les réunions du CCIF attirent entre plus de 100 participants et quelque 250 participants.
ORGANISATION
Le CCIF fonctionne comme un organisme bénévole qui ne compte pas de membres, seulement des participants. Cependant, le CCIF engage des coûts d’administration et de tenue de réunions qui sont financés par des partenaires.
Le CCIF est géré par un président, un administrateur et un comité consultatif composé de représentants de chaque segment du secteur, de chaque région et des comités du CCIF.
CCIF n’est pas une association et n’a aucun statut de lobbying direct. Cependant, il peut inspirer, influencer et orienter ceux qui en font.
RÉALISATIONS:
- La toute première étude des ressources humaines dans le secteur carrossier, Prep for the Future, a été réalisée en 1999, résultat direct du besoin manifesté par le CCIF à l’Association des industries de l’automobile, qui a ensuite obtenu de DRHC l’approbation et le financement nécessaires pour l’étude.
- L’impulsion pour créer un outil de promotion des carrières, qui a pris la forme du cédérom intitulé The Art of Earning, est provenue du CCIF, qui a obtenu des membres du Conseil de peinture, carrosserie et équipement de l’AIA des ressources pour le produire et le distribuer.
- Grâce à des discussions du CCIF, le Réseau CARS a mis au point des outils d’apprentissage à distance destinés à rendre la formation plus accessible et polyvalente pour les réparateurs carrossiers
- Les questions se rapportant à l’utilisation des pièces d’origine, du marché secondaire et recyclées ont été approfondies. Au sein du CCIF, les recycleurs et les fournisseurs du marché secondaire ont renforcé les liens qu’ils ont entre eux et ils saisissent maintenant mieux les besoins des carrossiers
- Une base de données de formation a été mise sur pied, dressant la liste de tous les cours et fournisseurs de formation du secteur carrossier canadien.
- Un ensemble de normes nationales a été élaboré pour les réparateurs de carrosserie.